Document philatélique - Notre Dame de Paris - La Charpente
Surnommée « la forêt », la grande charpente de Notre-Dame de Paris est le trésor le mieux caché de la cathédrale. Invisible des fidèles et des visiteurs, elle porte la couverture de plomb qui protège les voûtes des intempéries.
Cette structure gigantesque de 100 mètres de long et 10 mètres de haut a été édifiée aux XIIe et XIIIe siècles. Elle a fait l’objet de plusieurs réfections au cours du Moyen Âge, la principale datant de 1378. Au XIXe siècle, les architectes Viollet-le-Duc et Lassus restaurèrent les charpentes et édifièrent une nouvelle flèche. Après la complète destruction par le feu de cette structure unique en 2019, la décision de la reconstituer quasiment à l’identique s’est imposée. Une étude approfondie et une datation des vestiges carbonisés ont été menées par une soixantaine de chercheurs spécialistes du bois, de l’archéologue au climatologue. Parallèlement, architectes en chef des Monuments historiques et ingénieurs ont mis au point les documents et notes de calcul permettant aux charpentiers d’établir le tracé des différentes pièces de charpente. Par chance, la charpente avait fait l’objet de relevés complets dans les années 2010.
Ce chantier patrimonial d’exception a permis de faire appel à des savoir-faire pluriséculaires. Ainsi, les quelque 1 400 chênes provenant de forêts françaises ont été dégrossis selon une technique mixte mêlant sciage mécanique et équarrissage manuel. Des doloires ou haches à manche court ont été spécialement forgées pour ce chantier.
Avant d’être acheminées sur le site, les différentes parties de la charpente ont été assemblées au sol. Ce « montage à blanc » permet, selon la technique ancestrale des charpentiers, de vérifier la précision des assemblages. Avec l’achèvement de la nouvelle charpente, la cathédrale retrouve sa silhouette légendaire, découpée sur le ciel de Paris.
© La Poste - Jérôme Coignard - Tous droits réservés
Description
ID 2124596
Destination de l'envoi : Non applicable
Surnommée « la forêt », la grande charpente de Notre-Dame de Paris est le trésor le mieux caché de la cathédrale. Invisible des fidèles et des visiteurs, elle porte la couverture de plomb qui protège les voûtes des intempéries.
Cette structure gigantesque de 100 mètres de long et 10 mètres de haut a été édifiée aux XIIe et XIIIe siècles. Elle a fait l’objet de plusieurs réfections au cours du Moyen Âge, la principale datant de 1378. Au XIXe siècle, les architectes Viollet-le-Duc et Lassus restaurèrent les charpentes et édifièrent une nouvelle flèche. Après la complète destruction par le feu de cette structure unique en 2019, la décision de la reconstituer quasiment à l’identique s’est imposée. Une étude approfondie et une datation des vestiges carbonisés ont été menées par une soixantaine de chercheurs spécialistes du bois, de l’archéologue au climatologue. Parallèlement, architectes en chef des Monuments historiques et ingénieurs ont mis au point les documents et notes de calcul permettant aux charpentiers d’établir le tracé des différentes pièces de charpente. Par chance, la charpente avait fait l’objet de relevés complets dans les années 2010.
Ce chantier patrimonial d’exception a permis de faire appel à des savoir-faire pluriséculaires. Ainsi, les quelque 1 400 chênes provenant de forêts françaises ont été dégrossis selon une technique mixte mêlant sciage mécanique et équarrissage manuel. Des doloires ou haches à manche court ont été spécialement forgées pour ce chantier.
Avant d’être acheminées sur le site, les différentes parties de la charpente ont été assemblées au sol. Ce « montage à blanc » permet, selon la technique ancestrale des charpentiers, de vérifier la précision des assemblages. Avec l’achèvement de la nouvelle charpente, la cathédrale retrouve sa silhouette légendaire, découpée sur le ciel de Paris.
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